Dirty Harry

by leniod | created - 14 Sep 2012 | updated - 7 months ago | Public
 Refine See titles to watch instantly, titles you haven't rated, etc
  • Instant Watch Options
  • Genres
  • Movies or TV
  • IMDb Rating
  • In Theaters
  • Release Year
  • Keywords





IMDb user rating (average) to
Number of votes to »




Reset
Release year or range to »




































































































1. On Dangerous Ground (1951)

Approved | 82 min | Drama, Film-Noir

78 Metascore

Rough city cop Jim Wilson is disciplined by his captain and is sent upstate, to a snowy mountain town, to help the local sheriff solve a murder case.

Directors: Nicholas Ray, Ida Lupino | Stars: Ida Lupino, Robert Ryan, Ward Bond, Charles Kemper

Votes: 8,073

La première moitié anticipe le personnage et les thématiques de la franchise "Dirty Harry". Ensuite, apparaît le personnage mélodramatique joué par Ida Lupino. Je la préférais dans "High Sierra"/"La grande évasion" (1941) de Raoul Walsh. Quant à sa meilleure réalisation "The Hitch-Hiker"/"Le voyage de la peur", elle date de 1953.

Musique de Bernard Herrmann, quelques années avant ses collaborations avec Alfred Hitchcock.

Peut-être découvert vers 2003 au Musée et revu une copie d'origine suisse en juillet 2023, dans la salle Ledoux.

8

2. Bullitt (1968)

M/PG | 114 min | Action, Crime, Thriller

81 Metascore

A nonconformist San Francisco cop is determined to find the underworld kingpin who killed the witness under his protection.

Director: Peter Yates | Stars: Steve McQueen, Jacqueline Bisset, Robert Vaughn, Don Gordon

Votes: 75,881 | Gross: $42.30M

Précurseur de "Dirty Harry" ?

9

3. Cotton Comes to Harlem (1970)

R | 97 min | Action, Comedy, Crime

Two Harlem cops investigate a robbery, believing that a reverend has staged it in order to steal the money he's collected for a local fundraiser.

Director: Ossie Davis | Stars: Godfrey Cambridge, Raymond St. Jacques, Calvin Lockhart, Judy Pace

Votes: 2,691 | Gross: $4.39M

La première pépite de la blaxploitation.

A inspiré "Dirty Harry".

9

4. The Cop (1970)

R | 95 min | Crime, Drama, Thriller

While investigating a drug case, an inspector is shot dead by a gangster. His colleague, Inspector Favenin, is assigned to solve this crime. He is ready to do anything to save his colleague's honor, even if it means going beyond the law.

Director: Yves Boisset | Stars: Michel Bouquet, Françoise Fabian, Gianni Garko, Michel Constantin

Votes: 704

Ne me rappelle pas l'avoir vu.

À découvrir au plus vite !

5. Dirty Harry (1971)

R | 102 min | Action, Crime, Thriller

87 Metascore

When a man calling himself "the Scorpio Killer" menaces San Francisco, tough-as-nails Police Inspector "Dirty" Harry Callahan is assigned to track down the crazed psychopath.

Directors: Don Siegel, Clint Eastwood | Stars: Clint Eastwood, Andrew Robinson, Harry Guardino, Reni Santoni

Votes: 168,451 | Gross: $35.90M

Un jalon dans l'Histoire du genre policier.

Creuse le même sillon que "Bullitt" ou le stylisé "Point Blank" de John Boorman, des jalons, mais le scénario est moins alambiqué, presque de type série B, mais ça passe grâce à la mise en scène efficace qui joue avec le temps.

Remarquable musique jazz-funk psyché, limite expérimentale.

Couleurs quasi psyché, exceptionnel travail sur les lumières en particulier la nuit, ce qui à l'époque était une prouesse technique. Rythme et suspense, rebondissements, admirable sens de l'espace dans le décor naturel de la ville de San Francisco que le réalisateur transforme en un des personnages principaux du film, humour aigre.

Composition picturale des images malgré le style inspiré du documentaire, avec des couleurs saturées une image à grain, pour un résultat noir et glauque.

"Dirty Harry", influencé par "Vertigo"/"Sueurs froides" d'Alfred Hitchcock, "Bullitt" et surtout la première pépite de la blaxploitation "Cotton Comes to Harlem"/"Le casse de l'oncle Tom" (1970) de Ossie Davis, a ensuite influencé notamment "Frenzy" (1972) d'Hitchcock et "Serpico" (1973) de Sidney Lumet.

petit 10

6. High Crime (1973)

R | 103 min | Crime, Drama, Thriller

A righteous police inspector matches wits with a powerful Italian drug ring, all while key suspects and those closest to him begin to die in more-or-less equal measure.

Director: Enzo G. Castellari | Stars: Franco Nero, Fernando Rey, James Whitmore, Delia Boccardo

Votes: 1,114

Avec Franco Nero et un important second rôle pour Fernando Rey.

La mise en scène monumentale et graphique annonce "The Big Racket" (1976).

L'argument se résume à "Dirty Harry" contre la "French Connection", version dure. Il anticipe "French Connection 2".

Malheureusement le scénario devient vite confus, compliqué, avec notamment trop de personnages, et l'attention du spectateur se relâche. Je l'ai vu trois fois et n'ai toujours rien compris.

De surcroît, l'action est située à Marseille et Gènes, deux villes portuaires méditerranéennes difficiles à distinguer et il est difficile de se situer. On ne sent pas du tout les déplacements.

Les couleurs sont jolies. Et il y a une ambiance de l'époque et des poursuites de voiture dans la bonne moyenne. Remarquable musique des frères Guido and Maurizio De Angelis. Bonne photographie de Alejandro Ulloa.

Vu au Shell vers 2007 et m'étais endormi, revu dans la salle Ledoux en juin 2015 et revu au Nova en mars 2018. Malheureusement, une fois de plus, je n'étais pas assez reposé.



Avais déjà noté "9" et confirme le 9.

Mon commentaire de juin 2015 :

Vu lors d'un vendredi bis vers 2006, programmé par Bruno Forzani. J'avais alors voté 8.

Revu dans la salle Ledoux en juin 2015 la même copie d'origine en anglais sous-titré bilingue, un peu usée, avec deux ou trois sautes plus ou moins gênantes.

Ce ripoff plus brut, sauvage et un peu plus violent de "French Connection" (1971) et de "Dirty Harry" (fin 1971), et avec des éléments de "The Godfather" (début 1972), frustre aux deux-tiers par un scénario semblant confus, compliqué (rivalité entre deux bandes, avec des agents doubles. Il faut absolument redoubler d'attention et retenir les prénoms des personnages). Cela devient alors bavard et soporifique (surtout si le spectateur manque de sommeil) et les acteurs surjouent, ce qui finit par irriter. Mais "La police poursuit la loi absout"/"High Crime"/"Le Témoin à abattre"/"Marseilles Connection" offre une magnifique longue scène d'introduction (poursuite de voitures sans dialogue), une mise en scène utilisant magistralement les divers décors (dont les ports de Marseille et Gênes), les couleurs, une ambiance seventies dans la musique et les accessoires (jouets, DS, etc.)

Avec Franco Nero inégal et un tout bon Fernando Rey.

Mérite un 9 et d'être revu après avoir très bien dormi.

The film was Castellari's first poliziottesco film, and it was followed by films such as "Street Law" ("Il cittadino si ribella", 1974), "The Big Racket" ("Il grande racket", 1976) and "The Heroin Busters" ("La via della droga", 1977).

"The Big Racket" ("Il grande racket", 1976) sera plus pulp/B.D., over-the-top, mais encore plus stylisé.

7. Magnum Force (1973)

R | 124 min | Action, Crime, Mystery

58 Metascore

Inspector "Dirty" Harry Callahan pursues a conspiracy of vigilante cops, who are not above going beyond the law to kill San Francisco's undesirables.

Director: Ted Post | Stars: Clint Eastwood, Hal Holbrook, Mitchell Ryan, David Soul

Votes: 66,714 | Gross: $4.56M

Scénario bien-pensant pour débat de morale (cette fois Harry est pour le système). Mécanique, par opposition à la sensation réaliste et graveleuse de l'original. Moins fluide que le premier. Un peu confus (plot holes ?), avec des twists (pas des imprévisibles comme dans le premier, mais des gros machins bien gras à la Scoubidou : trop prévisible et incroyable), des incohérences, des longueurs, c'est le plus long des Harry. Une poursuite de voiture, à la "French Connection", plus longue que celle de "Bullit".

Harry devient une sorte de super-héros, moins fragile. De plus les femmes tombent comme des mouches dans ses bras. Ces affaires semblent artificiellement collées.

On visite l'appartement de célibataire de Harry, c'est peut-être finalement ce qui m'a le plus marqué de mes premières visions à mes douze-treize ans.

Ce qui reste : San Francisco, beaucoup, mais moins bien mis en scène. Ce qui est perdu : Les couleurs (ici ternes et claires). La musique psyché. L'ambiance crade.

On est plus dans le registre du B avec les moyens du A.

Le sang est moins peinture orange que le premier, autant de violence, mais cette fois parfois gratuite. Il y a aussi du nu gratuit, contrairement au premier.

Bizarrement, paraît moins "daté" que le premier.

La mise en scène, certes efficace, est moins travaillée que le premier. Elle est impersonnelle (de la télé en mieux.)

8. Freebie and the Bean (1974)

R | 113 min | Action, Comedy, Crime

San Francisco police detectives Freebie and Bean are determined to bust local crime boss Red Meyers at any cost, even if this means destroying the whole city in the process.

Director: Richard Rush | Stars: Alan Arkin, James Caan, Loretta Swit, Jack Kruschen

Votes: 3,589

Buddy-movie, influencé par "Dirty Harry" (1971), qui annonce la série "Starsky et Hutch" (1975) et "L'arme fatale" (1987).

On retrouve les spectaculaires poursuites de voitures/motos et les bas-fonds de San Francisco, avec ses Noirs et ses hippies, ici dans une version plus légère, loufoque, souvent humoristique, mais parfois violente. C'est un véritable film pour adultes. Politiquement incorrect, comme on n'ose plus en faire depuis des décennies.

Les beautés architecturales de la ville sont mises en valeur.

L'intrigue, pourtant simple, est trop confuse. On rétorquera qu'elle n'est qu'un prétexte à un film d'action sans crédibilité, mais être largué est frustrant, d'autant plus dans un divertissement.

Découvert une copie en bon état, en juin 2023, dans la salle Ledoux.

9

9. The Night Caller (1975)

R | 91 min | Action, Crime, Drama

Commissaire Letellier and Inspector Moissac are tracking Minos, a serial killer whose victims are women.

Director: Henri Verneuil | Stars: Jean-Paul Belmondo, Charles Denner, Adalberto Maria Merli, Rosy Varte

Votes: 4,318

Très clairement influencé par "Dirty Harry" (1971) de Don Siegel avec son personnage de psychopathe narcissique, mais aussi plus largement du poliziotteschi et surtout du giallo (mystérieux tueur à moto, ganté, assassinant des jeunes femmes vivant dans des décorations design raffinées et des architecture de style international, musique d'Ennio Morricone, références à Mario Bava). Avec en plus une touche de jeu bressonien (filtré sans doute par Jean-Pierre Melville : une des harcelées s'exprime comme dans "La maman et la putain" de Jean Eustache). Et les dialogues signés Francis Veber et Jean Laborde (auteurs de romans "Le pacha" et "Mort d'un pourri") apportent une pincée d'humour bienvenue. C'est également un film d'acteurs : Bébel dans un de ses meilleurs rôles tardifs (avec très impressionnantes cascades par lui-même), mais aussi son coéquipier (c'est un buddy movie dialogué par Veber) Charles Denner, impeccable comme toujours (malheureusement un peu sous-utilisé), Rosy Varte en femme libérée nymphomane (surprenante vu ses rôles de mégère qui l'ont mieux fait connaître quelques années plus tard), Lea Massari (peut-être trop guest-star), quelques étoiles filantes (Adalberto Maria Merli, Catherine Morin, Germana Carnacina) et des tronches comme Jean-François Balmer.

Tourné en plein Paris seventies (et ses stations de métro magnifiques à l'époque) et sa banlieue. Avec ses poursuites, "Peur sur la ville" lorgne également sur "Bullitt" (1968) de Peter Yates et "French Connection" (1971) de William Friedkin.

Quelques bémols : Des facilités de scénario. Si le début stylisé est prometteur, on bifurque peu à peu vers une bébèlerie. Peut-être la meilleure bébèlerie, mais on reste frustré du grand film sérieux qu'il aurait pu devenir. Des opportunités ratées (par exemple, plus de rapports entre les deux coéquipiers, plus de mystère concernant le coupable, plus de suspense à la fin, etc.) Des passants observent les fusillades plutôt que, paniqués, de courir se planquer. Des scènes avec figurants maladroites (comme la bousculade de la presse écartée par la police.) Par ailleurs, ce film est une apologie de la libération sexuelle. Pendant cette période, une naïveté dogmatique (inspirée par le juif Sigmund Freud) poussait à placer la satisfaction des besoins sexuels au-dessus de tout, selon un régime libéral comparable à la liberté économique. Bien-sûr, si la personne ne correspond pas aux attentes du marché, elle est rejetée comme un mouchoir en papier usé. Dans "Salo ou les 120 journées de Sodome" sorti quelques mois plus tard, Pier Paolo Pasolini décrit ce libéralisme comme pire que le fascisme. En plaçant le sexe (et l'argent) comme priorité absolue avant la famille, la sécurité, la tranquillité, la stabilité et le besoin de reconnaissance et de respect de l'individu par la communauté, ces propagandistes de l'égoïsme et du désordre précipitaient le cynique Occident laïc dans le mur. Néanmoins, il faut prendre ce détail comme un document sur l'époque. On voit même dans le film une file de quidams ordinaires devant un cinéma pornographique (comparable au bruxellois ABC), alors que, rapidement, le public délaissera ce type de salle et ces lieux deviendront sordides, peuplés par quelques cas sociaux. Bref, ce film présente quelques défauts et c'est dommage car si il avait été plus ciselé (comme la très belle scène d'introduction), on aurait frôlé le chef-d'œuvre.

Vu plusieurs fois dans les années '80 à la télévision et plus revu avant une projection dans la salle Plateau en février 2015 d'une copie d'origine assez bien conservée (quelques griffes et deux ou trois sautes en extrémités de bobines.)

petit 10

10. Strange Shadows in an Empty Room (1976)

R | 99 min | Action, Crime, Drama

In Canada, a rough Ottawa cop seeks the killer who poisoned his sister.

Director: Alberto De Martino | Stars: Stuart Whitman, John Saxon, Martin Landau, Tisa Farrow

Votes: 1,049

Un solide ripoff italien situé au Canada.

Jamais vu.

11. The Big Racket (1976)

Not Rated | 104 min | Action, Crime, Drama

Nico Palmieri is a police inspector who battles against hoodlums terrorising a sleepy Italian village, extorting cash from the locals.

Director: Enzo G. Castellari | Stars: Fabio Testi, Vincent Gardenia, Renzo Palmer, Orso Maria Guerrini

Votes: 1,600

Vu au Shell vers 2007 et dans la salle Plateau en décembre 2013 en 35mm v.o. anglaise sous-titrée français d'époque.

À ma connaissance le meilleur film du genre poliziottesco, magnifié par une mise en scène stylisée (compositions, couleurs, lumières, ...) et une musique rock-psyché dynamique et envoutante.

Le sujet est proche des meilleurs "Dirty Harry" (ce film est pourtant sorti plusieurs mois avant le troisième). Ce quasi-ripoff est bien sûr plus violent, plus outrancier, presque grand-guignol. Une touche de kung-fu à la mode à l'époque.

Utilisation inspirée des décors.

Le scénario, très pulp/B.D., est over-the-top et plein d'invraisemblances. Du placement de produit pour Marlboro.

9+1(si vu en copie d'origine)

12. The Enforcer (1976)

R | 96 min | Action, Crime, Thriller

58 Metascore

Inspector "Dirty" Harry Callahan reluctantly teams up with rookie Inspector Kate Moore to foil a terrorist organization made up of disgruntled Vietnam veterans.

Director: James Fargo | Stars: Clint Eastwood, Tyne Daly, Harry Guardino, Bradford Dillman

Votes: 49,215 | Gross: $46.20M

Harry et les féministes.

Objectivement moins bon que le deuxième par son scénario routinier et ses énormes invraisemblances, il est un tout bon film d'exploitation. Il paraît avoir été réalisé avec un budget réduit par rapport aux deux premiers.

Harry n'est plus un humaniste bien-pensant comme dans le deuxième, mais est plus dirty encore que dans le premier.

Dans le premier, la profondeur était incarnée. Dans le deuxième, elle était artificielle, de la rhétorique scénaristique. Celui-ci n'a ni profondeur, ni subtilité. Il n'y a plus d'étude de caractère, ni de commentaire social, c'est un pur film d'action, avec un peu d'humour.

Je préfère celui-ci au deuxième car il est moins casse-tête, il est plus fluide. Et l'étalonnage est moins froid (moins terne et clair). Si on ne retrouve pas le remarquable travail sur les couleurs (quasi-psychédéliques), les composition picturales et les lumières du premier, les couleurs de celui-ci sont chaudes et il y a beaucoup de noirs sombres. Et des scènes dans l'obscurité. La musique, plus conventionnelle, moins sombre et expérimentale que dans le premier, est souvent du jazz-funk typique de l'époque. Moins bavard que les deux premiers. Il y a plus d'humour aussi.

Le pré-générique, violent, meilleure scène du film, est magnifiquement efficace, du pur exploitation de qualité. C'est avec ce percutant début, au fascinant formalisme épuré digne d'un giallo, que j'ai découvert Harry et ai directement aimé la série.

Harry devient un super-héros, c'est quasi un James Bond pré-Rambo.

De vraies répliques homophobes puantes, mais par contre antiraciste et plutôt féministe, en fin de compte. Beaucoup de grosses injures gratuites aussi.

Beaucoup de San Francisco et dans des quartiers différents, même si on ne retrouve pas le sens de l'espace du premier. Quelques scènes très truculentes. C'est aussi dans celui-ci que l'on voit clairement, sur la droite de l'écran, les badauds qui observent le tournage.

Plus de visite chez Harry, plus de femmes qui tombent dans ses bras, comme dans le deuxième, mais une sorte de screwball comedy avec sa nouvelle partenaire. Quand même un peu de nu et des hippies comme dans les deux premiers.

La fin est vraiment ridicule, cela passe à onze ans, mais à treize ans on commence à se poser des questions tellement cela semble énorme.

Un agréable divertissement, bien rythmé, qui commence mieux qu'il ne se termine.

(C'est l'ancien assistant -souvent- de Clint Eastwood qui réalise, ici son premier et meilleur film. À noter que le deuxième avait été réalisé par Ted Post qui s'était plaint du manque de coopération de Clint Eastwood qui refusait par exemple de refaire des prises, justifiant ainsi la faible qualité de "Magnum Force". En fait, Eastwood contrôle ce troisième film. C'est pour ça qu'il est moins bavard que les deux premiers, suite à ses expériences avec Leone.)

Possibles influences de ce film : "Cotton Comes to Harlem/Le casse de l'oncle Tom" (1970) de Ossie Davis et "Across 110th Street/Meurtres dans la 110° rue" (1972) de Barry Shear.

13. The Squeeze (1977)

R | 104 min | Crime, Drama, Thriller

A dangerous, violent gang kidnaps a woman and her daughter to extort some money from her rich husband. He and her down-on-his-luck ex-cop ex-husband decide to deal with the kidnappers themselves.

Director: Michael Apted | Stars: Stacy Keach, David Hemmings, Edward Fox, Stephen Boyd

Votes: 849

Efficace rude film de genre anglais dans la lignée de "Get Carter/La loi du milieu" (1971) de Mike Hodges, filmé dans Londres, proche des poliziotteschi italiens de la même époque et des Dirty Harry des seventies (beaucoup de Noirs, quartiers populaires, rues sales, décors miteux, clochards alcoolos, etc.) La mise en scène rappelle celle de Don Siegel.

Le film a également un petit air de polar français, l'acteur principal faisant penser à Patrick Dewaere.

Ce thriller est particulièrement rugueux, violent, avec une dose de sexe cru, cynisme et sadisme. Quelques scènes malsaines. Musique de rock electro progressif composée par le trop méconnu David Hentschel.

J'ai noté quelques invraisemblances comme un alcoolo qui ne prend aucun soin de lui et séduit quand même une plus jeune au corps parfait, le même qui se fait affreusement tabasser et qui est quand même en forme le lendemain et encore le même qui n'a besoin que d'un massage au sauna pour se rétablir d'une très grosse cuite. Mais bon, c'est le "héros" de ce film de genre. Tout n'est pas crédible, cela reste un film de genre.

Un des rôles principaux est tenu par David Hemmings dix ans après "Blow Up". Le cinéaste semble avoir réalisé des films intéressants en Angleterre comme "The Triple Echo" en 1972 ou "Stardust" en 1974, mais s'est égaré aux États-Unis par la suite ("Nashville Lady" en 1980, "Gorilles dans la brume" en 1988, "Le monde ne suffit pas", un des pires James Bond en 1999 -qui a aussi pour décor important la Tamise à Londres-, etc.)

Un film injustement sous-estimé.

Vu la (sans doute) unique copie belge en très bon état, dans la salle Ledoux en mars 2014.

9

14. Inkaar (1977)

135 min | Crime, Drama, Mystery

A police detective helps a wealthy shoe company owner search for the young son of the owner's chaufeur whom was kidnapped by a disgruntled ex-employee and his gang for a large ransom.

Director: Raj N. Sippy | Stars: Vinod Khanna, Vidya Sinha, Shreeram Lagoo, Sadhu Meher

Votes: 256

Du gros bis indien, entre Guru Dutt (c'est un autre Guru Dutt qui a monté ce film-ci, le cinéaste s'étant suicidé en 1964, à l'âge de 39 ans), le clip de "L'été indien" de Joe Dassin et le western spaghetti/poliziotteschi. Il y a notamment l'usage abusif du zoom. Un policier ajouté au scénario original est fortement inspiré par "L'inspecteur Harry" (1971) de Don Siegel.

C'est hystérique, kitsch, puissant comme du cinéma expérimental. La musique est psychédélique, jazz, funk avec d'importantes notes orientales. Il n'y a que trois ou quatre chansons chorégraphiées. Le spectateur est dépaysé par les splendides paysages exotiques, des environs de Bombay.

Ce remake bollywoodien de "Entre le ciel et l'enfer" (1963 ; mon Kurosawa préféré) dure une demi-heure de trop. Le spectateur finit par être lassé par les bagarres à répétition, qui défient les lois de la physique. Le prévisible énorme happy-end est particulièrement irritant, écœurant.

"Inkaar" est néanmoins plus sordide, morose et désabusé, authentique (avec ses décors miteux), que la moyenne des productions bollydiennes, d'habitude plus glamour (même si ici une histoire d'amour, que je ne trouve pas inutile, a été ajoutée au scénario original.)

Découvert dans la salle Plateau une surprenante copie égyptienne d'époque, sous-titrée en arabe et français, en très bon état. Je me demande comment elle s'est retrouvée chez les Flamoutchs de la Cinematok.

gros 8

15. Nighthawks (1981)

R | 99 min | Action, Crime, Thriller

56 Metascore

When one of Europe's most lethal terrorists shows up in New York, an elite undercover cop is assigned to take him down by any means necessary.

Directors: Bruce Malmuth, Gary Nelson | Stars: Sylvester Stallone, Rutger Hauer, Billy Dee Williams, Lindsay Wagner

Votes: 21,746 | Gross: $14.91M

Un Stallone d'avant les stalloneries (il n'exhibe même pas ses muscles !), mais qui les annonce. Il ne s'agit pas, en l'état, d'un petit bijou injustement méconnu qui serait une sorte de "Rocky" policier-thriller.

Le scénario a été écrit pour être "French Connection 3", mais l'acteur principal Gene Hackman ne souhaitait pas reprendre son rôle.

Gary Nelson ("Le trou noir"), le réalisateur initial, a été éjecté du tournage après une semaine. C'est Sly qui a repris la direction dans les faits, même si officiellement c'est un exécutant de troisième catégorie qui a réalisé.

Tout n'est pas subtil comme le cliché du vendeur d'huitres coiffé d'un béret, en plein centre de Paris.

Il est surprenant de découvrir un Stallone, fragile et humain, habillé en Che Guevara cubain, avec très larges lunettes fumées. Il rappelle le "Serpico" (1973) de Sidney Lumet dont s'inspire le début de "Les faucons de la nuit".

Le(s) méchant(s) rappellent ceux des trois premiers "Dirty Harry".

"Nighthawks" est un film que l'on aurait voulu plus aimer, notamment parce qu'il y a de nombreux décors réels de New York, mais il y a malheureusement beaucoup trop de plot holes, des facilités, énormes invraissemblances et des personnages trop peu développés. En fait, de nombreuses scènes ont été coupées au montage par le studio, notamment celles décrivant le couple du policier et son (ex-)épouse jouée par "Super Jaimie" ("The Bionic Woman"), mais aussi des parties plus violentes, gore. C'est vraiment dommage.

Stallone aurait lui-même aussi supprimé des parties avec son rival. Les aspects intéressants sont de plus en plus sacrifiés au profit de la confrontation au sommet entre Stallone et Rutger Hauer (dans son premier rôle américain), ce qui anticipe les futurs "Rambo 2", "Rambo 3", "Rocky 3", "Rocky 4", "Cobra", etc.

Le partenaire de Stallone est l'acteur noir (Lando) qui trahit les héros rebelles dans "L'empire contre-attaque" (1980). Joe Spinell de "Maniac" (1980) est parfait dans le rôle du supérieur de Stallone. Je lis que Jamie Gillis, fameux acteur porno des années '70, apparait dans un caméo (patron de l'ex-femme de Stallone), mais je ne me rappelle pas de ce détail. Pourtant je n'ai pas dormi.

La musique renforce l'impression d'épisode de série télévisée des années '70 (comme "Starsky et Hutch"), qui aurait ici quand même beaucoup plus de moyens et une photographie plus poisseuse par le chef opérateur de "Cruising" (1980) de William Friedkin.

Vu à la télévision vers 1984 (m'en suis rappelé seulement à cause d'un gros élément de décor) et revu en janvier 2019 dans la salle Ledoux.

8

16. 10 to Midnight (1983)

R | 101 min | Crime, Drama, Thriller

12 Metascore

An LAPD detective and his rookie partner are on the trail of a psychopathic young man who is murdering young women.

Director: J. Lee Thompson | Stars: Charles Bronson, Lisa Eilbacher, Andrew Stevens, Gene Davis

Votes: 9,363 | Gross: $7.10M

Produit par la Cannon, de l'exploitation qui surfe dans la veine de "Dirty Harry" et "L'éventreur de New York". Ambiance encore plutôt seventies, tandis que "Death Wish 3" (sorti deux ans et demi plus tard) sera très eighties over the top.

Vu à la télévision et revu dans la salle Ledoux une belle copie d'origine (un peu abimée aux extrémités des bobines) en mars 2015.

9

17. Le Marginal (1983)

103 min | Action, Crime, Drama

The story is about Commissioner Jordan who arrives in Marseille to combat drug trafficking activities in his own unique way.

Director: Jacques Deray | Stars: Jean-Paul Belmondo, Henry Silva, Maria Carlos Sotto Mayor, Pierre Vernier

Votes: 3,483

Un sous-"Dirty Harry" avec un Belmondo de 50 ans.

"Le marginal" est également influencé par les poliziotteschi. Henry Silva joue un rôle important.

Vu à la télévision il y a plus de 35 ans, je n'en ai plus aucun souvenir.

18. Sudden Impact (1983)

R | 117 min | Action, Crime, Thriller

52 Metascore

When a woman exacts deadly revenge on the aggressors who raped her and her sister ten years earlier, Inspector "Dirty" Harry Callahan is assigned to the case.

Director: Clint Eastwood | Stars: Clint Eastwood, Sondra Locke, Pat Hingle, Bradford Dillman

Votes: 48,695 | Gross: $67.64M

Surestimé

Après une introduction hyper-routinière, très série télé, d'une grosse demi-heure, dans un San Francisco qui a perdu ses hippies et son ambiance seventies, Harry, qui a substantiellement vieilli, se déplace dans une petite station balnéaire avec petit parc d'attraction. Il s'agissait d'un scénario de film unique avec Sondra Locke, un rape and revenge banal. Il fut réécrit pour devenir le quatrième Harry. Il est donc très différent des autres et ses scènes obligées semblent artificiellement collées. Comme, de surcroît, nous sommes dans les années '80 et largement éloigné de San Francisco, cela ne ressemble pas à un vrai Dirty Harry.

L'étalonnage du Technicolor est dans la bonne moyenne, mais c'est tourné en hiver (sans neige ou précision sur la saison) et cela se voit.

Si le précédent était invraisemblable, il était cartoonesque et divertissant, tandis que celui-ci est ennuyeusement malsain, lugubre et grotesque. Les méchants sont très caricaturaux. Glauque, mais tellement grotesque et caricatural que l'on n'y croit pas et que l'on s'ennuie. Beaucoup de TRÈS GROSSES coïncidences. L'intrigue est prévisible, cousue de fil blanc. Le rythme est beaucoup plus lent que les premiers et ça ne fonctionne pas très bien.

Il y a du placement de produit éhonté (Budweiser).

La musique va du rock new wave au rock FM.

Les tentatives d'humour tombent presque toujours à plat (dont un chien pétomane). Harry est encore un tombeur, mais pas d'intimité comme dans le deuxième. Pas de hippies. Plus très urbain. Pas de nu dans celui-ci, sauf une inutile scène vulgaire (esthétique eighties.)

S'il y a quand même quelques idées, la mise en scène est impersonnelle. Les figurants sont dirigés avec négligence. Clint se filme lui-même comme une icône invincible.

La fin est intéressante, ambigüe.

À noter quelques hommages à Hitchcock.

19. Hunter (I) (1984–1991)

TV-14 | 48 min | Action, Crime, Drama

Rick Hunter is a renegade cop who bends the rules and takes justice into his own hands. Partnered with the equally stunning and rebellious Sgt. McCall, he sets out to crack down on L.A.'s slimiest criminals.

Stars: Fred Dryer, Stepfanie Kramer, Charles Hallahan, Perry Cook

Votes: 5,654

"Rick Hunter" est une série télévisée des années '80, version light de "Dirty Harry" tendance "L'inspecteur ne renonce jamais".

C'est mou et beauf. Même raciste et misogyne, ce qui est devenu réjouissant à notre époque de la dictature du politiquement-correct.

Les lumières et couleurs sont plutôt soignées, ce qui contraste aussi avec notre époque du triomphe du moindre effort.

Même si la première saison a meilleure réputation (les suivantes s'étant réorientées vers une esthétique toc à la "Miami Vice" éloignée des quartiers glauques et leur faune interlope), la plupart des épisodes sont médiocres et ennuyeux. Cependant, deux épisodes émergent de la masse : le pilote grâce à l'interprétation de Brian Dennehy ("Rambo", "Cocoon") et "The Shooter", le dixième, qui utilise remarquablement la chanson des Rolling Stones "Sympathy for the Devil".

20. Year of the Dragon (1985)

R | 134 min | Action, Crime, Drama

58 Metascore

A police detective cracks down on organized crime in Chinatown after the murders of Triad and Mafia leaders.

Director: Michael Cimino | Stars: Mickey Rourke, John Lone, Ariane, Leonard Termo

Votes: 17,739 | Gross: $18.70M

Alors que je n'allais jamais le voir car je pensais injustement l'avoir déjà vu et ne pas avoir aimé, je l'ai finalement découvert dans la salle Ledoux en janvier 2017. Une bonne surprise, même si ce n'est pas un chef-d'œuvre.

Le meilleur film de Michael Cimino, ici heureusement cadré, surveillé par Dino de Lorentiis et aidé au scénario par Oliver Stone qui en profite pour recycler des éléments de sa précédente œuvre "Scarface" réalisée par Brian de Palma et sortie deux ans plus tôt. On retrouve la technique et les couleurs habituelles du producteur. Et de ces années-là (notamment le début du "Temple maudit".)

Il s'agit d'une sorte de transposition de l'Inspecteur Harry dans le Chinatown new-yorkais. Il est catholique polonais marié, ce qui ne l'empêche pas de tromper son épouse avec la plus jolie Chinoise au physique de mannequin, qui ne lui résiste pas longtemps. Je craignais l'intrigue trop compliquée, mais après une heure, les enjeux s'éclaircissent et le spectateur prend plaisir à ce divertissement pré-tarantinesque offrant sa dose rythmée de sexe et de violence. Il y a quelques très bonnes scènes.

Côté négatif, Mickey Rourke n'est pas très convaincant en catho polonais. Et les invraisemblances sont nombreuses. C'est évidemment au spectateur de les accepter.

On ne sent pas toujours suffisamment l'ambiance new-yorkaise car la plupart du film est tourné en studio. Comme dans les grands polars français des années '70 (notamment chez Melville), l'appartement de la maîtresse du policier est très design.

Placements de produit pour marques de cigarette et marques de bière.

9

21. Cobra (1986)

R | 87 min | Action, Crime, Thriller

25 Metascore

A tough-on-crime street cop must protect the only surviving witness to a strange murderous cult with far-reaching plans.

Director: George P. Cosmatos | Stars: Sylvester Stallone, Brigitte Nielsen, Reni Santoni, Andrew Robinson

Votes: 79,668 | Gross: $49.04M

Variation à la Dirty Harry, avec Sylvester Stallone au sommet de sa gloire. Film d'exploitation à budget confortable produit par la Cannon. Un des premiers échecs commerciaux qui entraîneront la faillite de l'entreprise.

8

22. Sledge Hammer! (1986–1988)

TV-PG | 30 min | Action, Comedy

The adventures of a deranged and dumb police detective who always looks for the most violent solution to any problem.

Stars: David Rasche, Anne-Marie Martin, Harrison Page, Leslie Morris

Votes: 7,529

Parodie télévisée de "Dirty Harry" qui annonce "La dernière cible" (1988), presque parodique.

Découvert quelques épisodes à l'automne 1987, sur RTL-TVI.

23. Cobra nero (1987)

R | 86 min | Action, Thriller

A lone cop struggles to protect a female photographer from a gang of psychopathic bikers.

Director: Stelvio Massi | Stars: Fred Williamson, Eva Grimaldi, Bruno Bilotta, Maurice Poli

Votes: 675

Version black, par les Italiens.

24. The Dead Pool (1988)

R | 91 min | Action, Crime, Mystery

46 Metascore

Inspector "Dirty" Harry Callahan must stop a sick secret contest to murder various San Francisco celebrities, with himself being one of the targets.

Director: Buddy Van Horn | Stars: Clint Eastwood, Liam Neeson, Patricia Clarkson, Evan C. Kim

Votes: 49,008 | Gross: $37.90M

Shasher

Harry est un super-héros invincible, une sorte de Robocop, ce qui est un peu ridicule car il a vieilli.

À la fin il tue le tueur désarmé, en sachant qu'il est malade mental.

Le film hésite constamment entre le suspense et la parodie, ce qui déforce les deux optiques. Les meurtres sont traités comme des blagues, alors que le scénario semble vraiment artificiel. En fait, le scénario est mauvais.

C'est dirigé par un cascadeur et assistant d'Eastwood, bref un homme de main, un tâcheron, qui gère mal l'espace.

En plus des scènes obligées (braquage, remontrance de ses supérieurs, etc.), recycle les idées des précédents : suicide comme dans le premier, course-poursuite dans les rues de San Francisco comme dans le deuxième, screwball comedy comme dans le troisième, Harry qui devient une icône de la mort surgissant de l'obscurité comme dans le quatrième, etc. Quand même deux ou trois bonnes idées originales, voire trouvailles géniales, souvent humoristiques.

Ne semble jamais trouver le bon rythme, ne retrouve pas la coolitude des trois premiers. Devient quand même divertissant vers les 2/3, mais finit alors trop rapidement et laisse alors un goût de trop peu, alors que le début paraissait longuet (en fait semble inutilement compliqué, confus, dans la première moitié, qui requiert trop d'attention du spectateur, alors que nous sommes dans un divertissement.)

Le troisième était plus décontracté, tandis qu'Harry y était plus amer et cynique.

Acteurs qui surjouent et figurants mal dirigés (des badauds sont autorisés à observer tranquillement une fusillade !)

Musique synthétiques des années '80, très légèrement expérimentale, et du Gun's and Roses.

Contrairement à tous les autres, pas de Noirs.

Pas du tout de nu. Rien. Harry le tombeur couche avec une femme, mais rien n'est montré.

Pas de hippie.

Thème du voyeurisme des médias, traité finalement superficiellement. Caricatural ou convenu.

Beaucoup de San Francisco, dont le quartier chinois, mais pas spécialement groovy comme dans les trois premiers. Tourné en hiver, dans le froid.

Contrairement aux quatre premiers, celui-ci n'est pas tourné en CinemaScope, mais en 1.85.

Plusieurs placements de produit.

Dans l'ensemble décevant, mais quelques bons moments.

Dans la même veine que les succès de l'époque ("Beverly Hills Cop", "Rambo", "Lethal Weapon", ...)

Finalement, on n'aura visité le logement d'Harry que dans la première suite.

Dirty Harry - 9,75/10 Magnum Force - 8/10 The Enforcer - 8,5/10 Sudden Impact - 6/10 The Dead Pool - 7/10



Recently Viewed