Arno
Arnold Hintjens, plus connu en tant que chanteur.
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- DirectorGuido HenderickxStarsFrank AendenboomBert AndréArnoIn a near future the world is split into two categories, the supporters of law and order on the one hand and the rebels on the other. Chico, a biker, who is to be conscripted into the army, is part of the second group. He soon runs away from a military hospital and , thanks to the help of a gang of motorcyclists, helps his friends to escape from prison. A violent confrontation with police forces will ensue ...Ridicule tentative de film post-apocalyptique flamoutch, avec Arno qui fait pitié dans son premier rôle, un personnage totalement creux, appelé à l'armée alors qu'il avait déjà 37 ans, ce qui est risible.
(Info pour les jeunes générations : les hommes étaient appelés à 18 ans ou à la fin des études, disons 30 ans pour un médecin. Arno n'est pas médecin.)
Une bande de minets motards (aux belles motos bien astiquées) boivent du Coca (placement de produit éhonté) et fument des Belga pour montrer qu'ils sont des rebelles.
La marque de cigarettes Belga a carrément financé le produit, en fait une très longue publicité, cela n'arrête pas de fumer clope sur clope... Il y a de la fumée partout. Cela donne envie de tousser.
Le ton est beauf, couillu à la Jacques De Pierpont.
Je serais incapable de raconter l'argument, sans aucun sens, qui devient de plus en plus flou :
Il y a d'abord Arno qui trompe sa copine avec une nouvelle, puis retourne chez l'ancienne, avant de se présenter à l'armée. Il y rencontre trois ou quatre acteurs flamands connus, avec qui il se bat. Il boit aussi beaucoup de bières. Puis sa copine vient lui rendre visite et lui apprend qu'elle a couché avec un autre. Un gardien abuse de son pouvoir et Arno s'évade en passant par les tunnels d'Anvers. Il retourne chez ses deux copines (il est difficile de distinguer leur logement), où la police vient l'arrêter. Suite à ça, un club de motard fait une sortie à Tour et Taxi. Il y a des bagarres dans les ascenseurs du bâtiment. Arno finit seul sur la plage, devant le soleil comme Lucky Luke.
C'est réalisé par le pathétique gang qui a flamandisé et détruit la Cinémathèque royale de Belgique, pourtant fondée par un Wallon (le Hutois André Thirifays). Ils font tous partie de son Conseil d'Administration : notamment Stijn Coninx, le premier assistant réalisateur de "Skin", vice-président du Conseil d'Administration depuis des décennies. Ludo Troch, dont la fille a sélectionné le nouveau « conservateur », pourtant forestier de formation. Le tâcheron Frank Van Passel était employé sur ce gaspillage d'argent public.
Il y a très peu d'éléments à sauver en dehors d'une photographie très correcte, d'une mignonne actrice asiatique dans un rôle ingrat et de décors extérieurs (Ostende/Blankenberge, Anvers et Tour et Taxi.)
Découvert ce navet en mars 2023 dans la salle Ledoux.
3 - DirectorBertrand BlierStarsCharlotte GainsbourgAnouk GrinbergMichel BlancA lonely teenage girl studying her exams meets a homeless woman and befriend with her.Ma mémoire est capricieuse dans le cas de "Merci la vie" qu'après une trentaine d'années je confonds avec le film suivant du cinéaste "Un, deux, trois soleil".
Je me rappelle clairement être allé voir ce dernier à l'Imagimons encore en construction (avec bruits de foreuse et marteau pendant la projection), alors que l'habitais à Namur. Par contre je ne me souviens plus de rien concernant "Merci la vie" que j'ai forcément vu au cinéma puisque j'étais, à l'époque, un inconditionnel de Bertrand Blier, en plus d'être amoureux de Charlotte Gainsbourg. C'est comme si on m'avait lavé le cerveau. Ne me restait, comme "Un, deux, trois soleil" qu'une très vague impression de déception.
J'ai finalement revu "Un, deux, trois soleil" en août 2023 dans la salle Ledoux. Une copie belge d'époque très bien conservée.
La déception est confirmée : cela reste du Bertrand Blier avec quelques fulgurances plus ou moins surréalistes, du cinéma sézannien, presque cubiste, mais l'informe "Merci la vie" ressemble aussi aux pires sagas familiales de Claude Lelouch, comme "Les uns et les autres" (1981) ou "La belle histoire" (1992). On retrouve les figurants déguisés en méchants nazis ou gentils juifs. Autre point commun : chanson de Jacques Brel, même si reprise par Arno dans "Merci la vie".
Comme dans des Lelouch, il y a un tournage dans la fiction, mais tout le monde n'a pas le génie de Federico Fellini ou Jean-Luc Godard. C'est ici que le spectateur se perd. La narration devient maladroite, avec notamment des personnages secondaires joués par plusieurs acteurs. Ou des changements d'époque obscurs. Trop complexe pour pas grand chose.
Clairement, le moteur du cinéaste était de filmer sa femme (de l'époque) Anouk Grinberg, dont les fesses. Elle montre quasiment tout. Contrairement à Gainsbourg qui reste relativement pudique.
Blier semblait également inspiré par le thème, alors à la mode, du sida, mais son propos reste confus. La forme est intéressante, mais cela sonne creux, tourne à vide.
Il y a énormément de dialogues grossiers de type « con », « nom de dieu » ou « enculé ». Je ne sais pas si c'est pour faire moderne, mais cela m'a vite irrité.
À signaler quelques grands acteurs dans des rôles en partie autobiographiques : Annie Girardot et Jean Carmet. Aussi Gérard Depardieu et Michel Blanc. Jean-Louis Trintignant dans un petit rôle. Plus étonnant : la vedette de série télévisée Yves Rénier qui s'en sort bien. Et une silhouette pour Michel Berto, qui allait mourir dans la solitude cinq ans plus tard, à tout juste 56 ans.
petit 8 - DirectorJan BucquoyStarsJean-Henri CompèreFanny HanciauxLolo FerrariOn a Belgian beach at Camping Cosmos. The delegate send by the Ministry is confronted with sex and murder. The residents enjoy their holidays in a peculiar way...Il m'aura donc fallu attendre près de 26 ans pour enfin revoir ce deuxième long métrage de Jan Bucquoy. L'œuvre et mon impression de l'époque n'étaient plus que de vagues brumes dans ma mémoire. Je l'avais pourtant découvert en avant-première dans une grande salle du Pont d'Avroy, le Kinepolis du centre de Liège à l'époque. J'avais gagné une place gratuite, et même un tee-shirt avec Lolo Ferrari, à un concours organisé par le Vlan.
J'ai retrouvé toutes ses qualités et ses défauts : comme qualité il y a l'idée géniale de transposer le ton mélancolique et trash, à base de marxisme et de sexe, du premier "La vie sexuelle des Belges" dans l'univers de la comédie de vacances franchouillarde (de type "Les bronzés", "les sous-doués en vacances" ou les Max Pecas) et de la comédie sexuelle italienne des seventies avec Edwige Fenech.
Le résultat est souvent réussi. Certains acteurs sont particulièrement brillants, notamment Noël Godin absolument hilarant dans le rôle de Pierre Mertens.
La seconde idée, celle de situer l'action en 1986, lorsque Sandra Kim et les joueurs de football furent des héros, tandis que l'URSS et les CCC étaient encore vivants, rend l'objet unique, à la fin d'une époque où l'on espérait encore une vie plus juste. Avant l'ultralibéralisme et le cynisme généralisé. Avant aussi le grand remplacement par la bourgeoisie d'un prolétariat par un autre, avec le soutien de la gauche. Aujourd'hui, 35 ans plus tard, les autochtones n'ont même plus droit au Camping Cosmos. Ni à la justice, ni au logement, etc.
Mais plus le film avance, plus il déçoit. Cela devient de plus en plus inégal. On a l'impression que l'écriture est bâclée. Des personnages sont à peine esquissés, alors qu'ils auraient mérité d'être approfondis. Le climax (le concours de "Miss Camping Cosmos") tombe largement à plat.
Dans les mauvais films du genre, français ou italiens, les scénaristes en panne d'inspiration ajoutent artificiellement une poursuite d'antiquité volée ou une affaire d'espionnage. Ici, Bucquoy se contente d'allonger la sauce pour atteindre 75 minutes, notamment avec des chansons du pénible Claude Semal, dont je n'ai jamais compris la petite notoriété.
Le chanteur Arno n'apparaît que dans un petit rôle. Son amoureux, joué par Jan Decleir, semble issu d'un autre film. Je suppose qu'il a été conservé au montage dans le but d'atteindre les 75 minutes.
Il y a des faiblesses, des maladresses.
Idéalement, il aurait fallu émincer d'un quart d'heure, mais alors le film n'aurait duré qu'une grosse heure, donc trop court pour les circuits commerciaux.
On aurait pu visiter le parc d'attraction Méli, faire du cuistax, partir en mer, dans les dunes, faire une virée à Ostende ou Blankenberg, ...
À cette époque, Jan Bucquoy semblait avoir l'envergure d'un Jean-Pierre Mocky belge. Mais il s'est révélé, par la suite, une grande gueule égocentrique et opportuniste, dont le relatif succès est monté à la tête. Godin est devenu un pathétique fanfaron. Laurence Bibot a élevé deux vedettes de la variété et Sabrina Leurquin, un temps grand espoir du cinéma belge, a sombré dans des états que l'on préfère ne pas connaître.
Cette œuvre a reçu des subventions importantes à la suite du succès critique du premier. Celui-ci étant moins consensuel, considéré par la bourgeoisie comme étant « outrancier » et sexiste, l'auteur n'en bénéficiera plus si facilement d'autant avant 2020, 24 ans plus tard, même s'il a toujours été arrosé par l'argent du contribuable.
La sous-culture anarchiste, ou surréaliste ou post-situationniste, est aujourd'hui écrasée par le soutien de la gauche (comme Fadila Laanan, ministre PS de la Culture et de l'Audiovisuel pendant dix ans, de 2004 jusqu'à 2014) à la « multiculturalité », généralement une prime aux laïcs d'origine musulmane comme Sam Touzani, Rachid Benzine ou Ismaël Saidi. L'art est considéré par les nouveaux venus, qui ont imposé leur façon de penser, comme un caprice inutile, un gaspillage qui n'a pas à recevoir d'argent public.
Non seulement la population d'origine a été remplacée, mais aussi sa culture. Forcément pas dans les quartiers de bobos comme Uccle ou Boitsfort où vivent les bien nés qui, eux, peuvent continuer à faire des films, en partie financés par l'argent public, notamment par l'argent du prolétaire qui, lui, n'a pas droit à l'art, ni même plus au Camping Cosmos. C'est donc le pauvre déshérité, obligé de travailler, qui finance les loisirs des riches paresseux parasites, qualifiés de « poètes ».
"Camping Cosmos" fut le dernier film de Bucquoy tourné en 35mm. En 2021, la Cinémathèque royale l'a abusivement « restauré » (pourquoi un film de 1996, qui de surcroît n'a été que peu projeté, aurait-il besoin d'une restauration ?) En 2K avec un étalonnage de couleurs catastrophique. Il aurait été « supervisé » par le cinéaste, mais Bucquoy n'a jamais été un étalonneur. Et surtout il ne s'intéresse plus au cinéma depuis plus de 25 ans ! Un DVD, qui était sorti vers 2002, était plus respectueux. Je suis vraiment triste de ne pas avoir revu cette perle dans son éclat d'origine qui m'avait tant charmé à l'époque.
Pour l'anecdote, lors de la projection, j'ai repéré dans le public l'ancienne compagne d'un des C.C.C.
9 - DirectorMichel PiccoliStarsRoland AmstutzArnoMickaël BessièreConstantine has three sons, who live with their families in the same building, but not Constantine, ruthless patriarch, joker, bon vivant. With Rose, his only daughter from a different mother, he shares a bond away from the eyes of others.Vu vers 2002 au Musée, introduit par Michel Piccoli dont c'est le premier long métrage réalisé.
Plus de vingt ans plus tard, il me reste le vague souvenir d'un film confus, d'acteurs mal dirigés.